La Forêt d’Anlier : un bel exemple d’une gestion durable et écologique !
Petite histoire d’une grande forêt
La forêt d’Anlier appartient, avec celles de Rulles et du Chenel, par indivis à la Région Wallonne et à huit communes, dont deux communes grand-ducales. Elle possède une superficie de 7000 hectares, ce qui en fait une des plus vastes forêts de notre Royaume.
Jusqu’en 1952, ces forêts ont appartenu à l’Etat Belge mais elles étaient grevées de droits d’usage au profit des habitants de dix-huit communes avoisinantes. Pendant près d’un siècle, l’Etat et les communes usagères ont tenté de supprimer ces droits afin que l’exploitation de la forêt ne conduise pas à des gaspillage de matière ligneuse et d’argent, mais aussi pour préserver la diversité des peuplements forestiers. Pour mémoire, les droits d’usage étaient ceux liés au droit au bois de chauffage, au bois de construction, aux hêtres d’agriculture, au panage et au pâturage. L’origine de ces droits est antique.
Une convention datant de septembre 1952 met fin à l’exercice des droits d’usage moyennant d’autres conditions comme la création d’une propriété indivise. Depuis, la Forêt d’Anlier pleinement gérée par la Division de la Nature et des Forêts connaît un réel enrichissement.
Végétation
Sur les plateaux et sur les versants se développe la hêtraie avec ses différentes variantes et leurs formes de dégradation. La forêt d’Anlier est une hêtraie naturelle avec mélange plus ou moins important de chênes pédonculés et sessiles. L’épicéa y a été introduit depuis environ 1850.
Essences accessoires à la hêtraie : quelques peuplements de douglas, introduction de quelques bouquets de sapins (abies grandis et albas). La régénération naturelle du hêtre y est très importante et vigoureuse.
Géomorphologie
Située aux confins des communes de Habay, Léglise et Martelange, sur un plateau coupé par la Vallée de la Rulles et ses affluents, sur la crête séparant les bassins du Rhin et de la Meuse.
Altitude : De 517 mètres vers le nord à 400 mètres au sud